Le rétablissement et la stigmatisation
- Cassandra Denault
- 16 juil. 2023
- 2 min de lecture
Le rétablissement et la stigmatisation sont intimement reliés, car tout en allant mieux il faut conjuguer avec les gens qui sont dérangés par notre nouvelle réalité et qui ne connaissent pas tout. Il faut vivre avec des réactions qui ne nous appartiennent pas.
Le rétablissement
C’est un processus personnel à chacun et non linéaire qui fluctue dans le temps. C’est une adaptation à vivre avec la maladie afin d’aller vers un nouvel équilibre de vie. C’est de redéfinir notre soi afin d’évoluer vers le bien-être. Il y a 5 dimensions au rétablissement:
Clinique: Se remettre des symptômes de la maladie;
Sociale: Reparler à ses proches, se faire des amis, avoir un sentiment d’appartenance avec d’autres personnes;
Fonctionnelle: Travailler, gérer son budget, prendre soin de soi et de ses détentions, etc;
Physique: Avoir un bon sommeil, bien manger, bouger et améliorer sa santé dans tous les sens;
Existentielle: Avoir un sens à sa vie, avoir de l’espoir, etc.
Les 5 étapes du processus de rétablissement
Il faut savoir que ces étapes ne sont pas nécessairement dans cet ordre et que la durée de chacune peut varier. D’une journée à l’autre, cela peut changer d’une étape à une autre. Le rétablissement est différent et unique à chacun.
La stigmatisation
C’est le fait que des gens aient une attitude négative envers un groupe minoritaire. On va prendre en exemple ici les gens aux prises avec un trouble mental. Les gens vont dire du mal de ce groupe de gens, car ils sont différents. Cela crée chez les gens stigmatisés de la honte, de la culpabilité ou même de l’isolement social.
Voici les 3 formes de stigmatisation:
Sociale: Elle est issue des relations interpersonnelles et il y a de la discrimination gratuite;
Structurelle: Elle provient d’organisations qui pénalisent les gens selon des règles ou lois mises en place;
Internalisée: Provient de l’individu stigmatisé qui retourne les attitudes négatives vers elle. Il y a alors perte d’estime et de confiance en soi.
Autostigmatisation: un enjeu majeur
C’est un cercle vicieux où la personne se perçoit négativement et qui l’entraîne à avoir honte, à se sentir coupable, à vivre de l’anxiété sociale et à avoir une baisse de son estime personnelle. Ensuite, la personne a tendance à se replier sur elle-même, à s’isoler, à mal s’intégrer dans un nouvel emploi et à carrément réduire sa qualité de vie. Finalement, la personne sait qu’elle devra vivre avec la stigmatisation, l’accepte et accepte le rejet de la société. Ce cercle augmente les risques de rechute de la maladie, d’hospitalisation et vient modifier les buts et les objectifs de vie à long terme, car la personne croit à une fatalité.
De là, l’importance d’avoir un entourage positif afin de défaire ces croyances qui peuvent nous mener vers une mauvaise interprétation de notre valeur.







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